POURQUOI BAILLE-T’ON
Vous vous êtes souvent demandé pourquoi il vous arrive régulièrement de bailler pendant votre séance de sport. Alors que vous êtes pourtant suractivé et que vous ne ressentez aucune fatigue.
Cela vous gêne d’ailleurs par rapport à votre coach ou votre entraîneur, ou même de vos partenaires lorsque vous pratiquez à plusieurs. Peur qu’ils pensent que vous vous ennuyez, peur de passer pour un flemmard ou d’être impoli. Rassurez-vous, c’est un mécanisme tout à fait naturel.
Si vous avez eu affaire comme moi plus jeune à un entraîneur qui vous surprend en train de bailler et qui vous dit : « Ça va, tu ne t’ennuies pas trop ?? Pour la peine, tu vas me refaire 3 tours de terrain ! », vous avez 2 solutions : soit vous fuyez cet entraîneur qui n’y connait pas grand-chose en physiologie, soit vous lui expliquez (sans trop d’arrogance) ces lignes suivantes :
Le bâillement est une réaction naturelle et instinctive du corps humain, qui vous permet notamment d’autoréguler la température du cerveau. A l’effort physique, la température du corps et du cerveau monte (d’où le nom d’échauffement, que l’on place en début de séance sportive). Le bâillement vous permet alors d’inspirer de l’air froid, prévenant un trop gros échauffement. Faisons l’analogie avec un ordinateur : au fonctionnement, il émet une chaleur qui, si elle devient trop importante, met en route les ventilateurs qui ont pour fonction d’autoréguler sa température interne. Si les ventilateurs ne sont pas activés, la machine surchauffe et ralentit (ou au pire s’arrête). C’est le même fonctionnement avec le cerveau comme ordinateur et le bâillement qui joue le rôle de ventilateur quand il y en a besoin.
Accessoirement, le bâillement permet d’augmenter votre attention : bailler augmente la pression sanguine et étire les muscles faciaux, augmentant considérablement votre niveau d’attention car plus détendu. Difficile de se justifier comme cela lorsque votre boss vous surprend en train de bailler en pleine réunion, mais c’est pourtant très bénéfique.