LE CYCLISME PROVOQUE DES TROUBLES DE L’ÉRECTION !

LE CYCLISME PROVOQUE DES TROUBLES DE L’ÉRECTION !

Oui, le titre est choquant mais très évocateur : faire du vélo peut gâcher parfois la vie sexuelle, voire provoquer chez les hommes des pannes irréversibles de l’érection. Toute une série de récentes études médicales se sont penchés sur le propos et l’ont validé ; En effet, une selle inadaptée peut bloquer la circulation sanguine vers les organes génitaux et conduire ainsi à l’impuissance (pas besoin de faire un cours sexuel pour vous rappeler que c’est le sang qui vient ériger la verge de l’homme…). Cela peut faire sourire quelques femmes, mais attention ! Car elles peuvent elles aussi connaître des troubles sexuels dus à une mauvaise vascularisation et innervation du clitoris.

Une dizaine d’études faites depuis 2000 estiment ainsi que 4 à 5% des hommes faisant régulièrement du vélo, soit environ un million de personnes aux Etats-Unis, souffrent d’impuissance à différents degrés. Une enquête édifiante menée à l’université de Cologne auprès de cyclistes parcourant plus de 400km / semaine (autant vous dire qu’il faut quand même pas mal pédaler) signalait une fréquence de 13.1% d’impuissance ! 3 heures hebdomadaires serait la limite au-delà de laquelle les dysfonctions érectiles apparaîtrait.

En 1997 déjà, Irwin Goldstein, un urologue américain, lançait le premier cri d’alarme: «Il y a deux sortes de cyclistes mâles. Ceux qui sont impuissants et ceux qui le deviendront», écrivait-il dans un article paru dans «Bicycling Magazine».

Dans un entretien avec l’AFP, il explique : « si vous êtes chanceux, les dommages ne sont que temporaires » et dans ce cas, « il vaut mieux changer d’activité physique ». Il précise également que ce sont les vélos de compétition dont les selles sont longues et étroites qui font courir le plus grand risque d’impuissance sexuelle à ses utilisateurs. Le périnée, situé entre l’anus et les organes génitaux et dans lequel passent un canal contenant une artère et les nerfs participant au bon fonctionnement sexuel, n’est jamais compressé quand on est assis sur une chaise. Mais assis sur une selle de vélo, la pression devient 7 fois plus grande, voire davantage. Aussi, plus l’avant de la selle est étroit, plus la compression est forte sur le périnée.

Une autre étude, s’il suffisait de vous convaincre encore, a cherché à comparer les difficultés pour parvenir à l’orgasme chez la femme qui pédale et la femme qui coure : les adeptes du vélo étaient bien plus nombreuses…

Vous me direz alors, quelle selle adopter ? Les fabricants, alertés par ces articles, ont tentés de mettre au point des selles moins traumatisantes pour les entrejambes. On trouve donc aujourd’hui beaucoup de selles évidées ou comportant un gel censé augmenter le confort. Or, d’après Steven Schrader de l’Institute for Occupational Safety and Health de Cincinnati, ces selles ergonomiques pourraient aggraver encore le problème. En réduisant la surface de pose, elles augmentent la pression. Ainsi, seules les selles sans bec solutionneraient le problème, en délestant alors le poids du corps sur les ischions (os de la hanche).

Les 3 premières selles sont les types les plus souvent utilisés par les coureurs et cyclistes amateurs. Toutefois, seule la 4e selle, large, sans bec et permettant un bon support des ischions, diminuerait le risque de dysfonction érectile.

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