Une fois l’analyse du sport effectuée, et donc déduit les qualités physiques indispensables à sa pratique, il convient d’évaluer ses sportifs. Les résultats de ces évaluations permettront de détecter les points forts et les points faibles des sujets testés. Attention, pour certains sports, il existe de multiples profils dont les qualités demandées sont très différentes ; ces résultats sont donc à relativiser en fonction du poste de jeu.

Par exemple : saviez vous qu’en basket l’activité d’un meneur de jeu est totalement différente d’un pivot ? Le premier effectuera plus de courses rapides et variées, avec beaucoup de manipulation de balle, quand le second fera plus de courses lentes en ligne droite, avec beaucoup de contact adverse et de sauts.

Une fois le sport analysé et maîtrisé, puis les sportifs évalués, le préparateur physique pourra enfin dans un troisième temps proposer une planification d’entraînements susceptible d’améliorer leurs qualités physiques. Il cherchera alors à renforcer les points forts de l’athlète (ce qui le rendra expert dans ce domaine) ou à l’inverse rehausser les points faibles afin d’homogénéiser ses qualités physiques.

L’objectif est de mettre l’athlète dans les meilleures dispositions possibles pour la compétition et, dans le cas notamment des sports collectifs, offrir un maximum de possibilités à l’entraîneur pour sa gestion des joueurs.

Depuis quelques années, le rythme et l’exigence du sport de haut niveau se sont considérablement augmentés. Les enjeux financiers ont également pris une part importante et ont conduit les entraîneurs à gérer différemment leur effectif. Le préparateur physique est donc devenu davantage un « gestionnaire » qu’un « améliorateur » des qualités physiques. Il travaille notamment conjointement avec les kinésithérapeutes à la suite de blessures pour ramener plus rapidement et efficacement les athlètes sur le terrain : on parle de réathlétisation.